Au milieu des chaleurs de Juillet l'alteré,
Du nom de Marguerite une feste est chomee,
Une feste à bon droit de moy tant estimee :
Car de ce jour tout l'an ce me semble est paré.
Ce beau et riche nom, ce nom vrayment doré,
C'est le nom bienheureux dont ma Dame est nommée,
Le nom qui de son los charge la renommee,
Et qui, maugré les ans, de vivre est...
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Par le milieu des déserts écartés,
Dans la frayeur des antres plus sauvages,
Et sur le bord des plus lointains rivages,
Je fuis les lieux des hommes habités,
Et regrettant tes divines beautés,
Seul à l'écart, j'écoute les ramages
Des oiselets qui en mille langages
Chantent d'amour les saintes déités.
Mais las, maîtresse, ô triste destinée...