Le soleil a clos sa paupière
À l’horizon tout frangé d’or.
Déjà l’ombre crépusculaire
Estompe le lac qui s’endort.
Pas un lambeau de vent ne rase
Le tapis transparent des eaux,
Le flot indolent tout bas jase
Avec le sable et les roseaux.
Le soleil a clos sa paupière Pas un lambeau de vent ne rase |
La chaux de mes os, la douce raison d’... |
Que bondisse soudain mon âme aventurière |
L’air vibre et s’incendie à l’autre bout du monde ; Seigneur ! qu’ils étaient beaux les champs dans le soleil, |
Ah ! ne me soyez plus, orgueil, d'aucun secours. |