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    Les voilà ces chants funéraires,
    Faible tribut de ma douleur :
    Lisez ; le trépas de nos frères
    Pour vous, du moins, fut un malheur.

    Aux beaux jours de notre vaillance
    Leurs noms immortels sont liés ;
    Ils revivront chers à la France,
    Et mes vers seront oubliés.

    La jeunesse ira d’âge en âge,
    Parcourant des champs meurtriers,
    ...