Plaignez-moi, chers amants, que le ciel adversaire
Jadis a transformés dans ce bois solitaire
En arbres et en fleurs,
Et toi plaisant, Narcis, quitte un peu ta fontaine,
Si tu veux voir d'Amour la figure certaine,
Mire-toi dans mes pleurs !
Je me plais au travail que sans cesse j'endure,
Avec ces hauts sapins mon désir se mesure
Et s'accroît tous...