Le poète est semblable à la vague agitée,
Tantôt touchant les cieux, tantôt précipitée
Au plus profond des mers ;
Sombre ou gai tour à tour, il court de songe en songe
Un souffle le relève, un autre le replonge
Dans les dégoûts amers.
Qu’ils sont beaux ces moments d’une double existence,
Où, certain de lui-même, et fier de sa...