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    J’aime entendre le vent qui sanglote dans l’ombre
    Durant les soirs brumeux de l’automne pâli,
    Lorsqu’il erre plaintif dans la campagne sombre
    Où le joyeux été repose enseveli.

    Fuyant de ses baisers les mortelles atteintes,
    Toutes les feuilles d’or quittent, d’un vol pressé,
    L’arbre qu’elles ornaient de leurs changeantes teintes
    Et qui demeure...