• JE suis comme un marin à la côte jeté.

    Mon vaisseau coule au large, ouvert et démâté.
    Or ce vaisseau portait mes désirs et mes rêves ;
    Et ce qui m’a, loin d’eux, repoussé sur les grèves,
    C’est la pensée, un autre et plus rude océan.

    Par bonheur, le rivage échappe à l’ouragan.
    Sous des ombrages frais que la brise balance,
    Mon cœur, libre d’angoisse,...