Aimez-vous le passé
Et rêver d'histoires
Évocatoires
Aux contours effacés ?

Les vieilles chambres
Veuves de pas
Qui sentent tout bas
L'iris et l'ambre ;

La pâleur des portraits,
Les reliques usées
Que des morts ont baisées,...

Tel variait au jour changeant
- Avec l'or de tes boucles,
Le sang d'un collier d'escarboucles
Dans ma tasse d'argent

Qui, tout de roses couronnée,
- Sur la ligne où se joint
L'ombre au soleil - jetait au loin
Une pourpre alternée ;

Lilith, et,...

M. C. M. III.

Dormez, ami ; demain votre âme
Prendra son vol plus haut.
Dormez, mais comme le gerfaut,
Ou la couverte flamme.

Tandis que dans le couchant roux
Passent les éphémères,
Dormez sous les feuilles amères.
Ma jeunesse avec vous....

" - Embrassez-moi, petite fille,
Là, bien. Quoi de nouveau ?
As-tu retrouvé le cerveau
Qui manque à ta famille ?

Dis-moi, c'est vrai que le curé
Est mal avec la poste ?
Et comment va Chose... Lacoste,
L'ami de Poyarré ? "

Je devinais, dans la...

Est-ce moi qui pleurais ainsi
- Ou des veaux qu'on empoigne -
D'écouter ton pas qui s'éloigne,
Beauté, mon cher souci ?

Et (je t'en fis, à pneumatique,
Part, - sans aucun bagou)
Ces pleurs, ma chère, avaient le goût
De l'onde adriatique.

Oui,...

Ce fut par un soir de l'automne
A sa dernière fleur
Que l'on nous prit pour Mgr
L'Evêque de Bayonne,

Sur la route de Jurançon.
J'étais en poste, avecque
Faustine, et l'émoi d'être évêque
Lui sécha sa chanson.

Cependant cloches, patenôtres,...

Ô jour qui meurs à songer d'elle
Un songe sans raison,
Entre les plis du noir gazon
Et la rouge asphodèle ;

N'est-ce pas, aux feux du plaisir
Inclinée et rebelle,
Elle encor, mais cent fois plus belle,
Et de flamme à saisir ?

... là-bas...

On descendrait, si vous l'osiez,
D'en haut de la terrasse,
Jusques au seuil, où s'embarrasse
Le pas dans les rosiers.

D'un martin pêcheur qui s'élance
L'éclair n'a que passé ;
Et la source ; à son pleur glacé,
Alterne un noir silence.

L'...

Avril, dont l'odeur nous augure
Le renaissant plaisir,
Tu découvres de mon désir
La secrète figure.

Ah, verse le myrte à Myrtil,
L'iris à Desdémone :
Pour moi d'une rose anémone
S'ouvre le noir pistil.

Au mois d'aimer, au mois de Mai,
Quand Zo' va cherchant sous les branches
Le bien-aimé,

Son jupon, tendu sur les hanches ;
Me fait songer à l'aile blanche
Du voilier

Mers qui battez au pied des mornes
Et dont un double Pilier.
Dressa les...