C’est l’hiver. L’âpre hiver, et la tempête embouche
Des grands vents boréaux la trompette farouche.
Dans la rafale, au loin, la neige à flots pressés
Roule sur le désert ses tourbillons glacés,
Tandis que la tourmente ébranle en ses colères
Les vieux chênes rugueux...
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Quand, dans ses haltes indécises,
Étouffant les vieilles doctrines, |
J’ai bien connu jadis le vieux Baptiste Auclair. |
Le voyage fut ride, et le péril fut grand. |