Dans le jardin, sucré d'oeillets et d'aromates,
Lorsque l'aube a mouillé le serpolet touffu,
Et que les lourds frelons, suspendus aux tomates,
Chancellent, de rosée et de sève pourvus,
Je viendrai, sous l'azur et la brume flottante,
Ivre du temps vivace et du...
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Peut-être que si j'ai osé t'écrire, |
Vers quel soleil gravitent |
N'était-il pas, ce verger, tout entier, |
Ai-je des souvenirs, ai-je des espérances, |
De leur grâce, que font-ils, |
Heureux verger, tout tendu à parfaire |
Jamais la terre n'est plus réelle |