Icare est chu ici, le jeune audacieux,
Qui pour voler au Ciel eut assez de courage : 
Ici tomba son corps degarni de plumage, 
Laissant tous braves coeurs de sa chute envieux.
Ô bienheureux travail d'un esprit glorieux,
Qui tire un si grand gain d'un si petit dommage !
Ô bienheureux malheur, plein de tant d'avantage
Qu'il rende le vaincu des ans...