• Ô coeur mondain, humaine pensée
    Trop aveuglée, encor plus insensée,
    Sur un appui de petite assurance
    Et fort fragile a mis ton espérance ;
    Tu n'aperçois qu'un chacun temps se passe
    Légèrement et en bien peu d'espace
    Tu n'aperçois temps et siècle tourner
    Par monuments sans jamais retourner.

    Ne vois-tu pas toutes choses finer !

    Et...

  • Je penserai plutôt la mer non variable,
    Le beau printemps sans fleurs, le mois d'août sans moissons,
    Le froidureux hiver sans neige, sans glaçons,
    Et le pauvre idiot avisément croyable.

    Je penserai plutôt le bonheur abhorrable,
    L'automne sans fruitage, et sans nulles boissons,
    Le monde sans envie, et la mer sans poissons,
    Que je pensasse en rien...