• Dominando el rebaño de la humanidad horrenda
    mostraban las hirsutas melenas por momentos
    los mendigos de azul, perdidos en la senda.
     
    Su estandarte agitaban encenizados vientos
    que en sí llevan del mar la divina hinchazón,
    y en torno a ellos abrían grandes surcos sangrientos.
     
    Retaban al Infierno, la frente ante el ciclón,
    y viajaban sin...

  • ¡Princesa, cómo envidio la suerte de esa Hebe
    que de la taza sube hasta tus labios grana!
    Mas quien no es ni aún abate, ni a desear se atreve
    ver su desnudo en rosa sobre tu porcelana.
     
    Yo no soy el cojín que dibuja tu codo
    ni el carmín de tus labios, ni tu borla empolvada,
    ni tu lindo abanico... Mas si a pesar de todo
    me has mirado tú, rubia...

  • La sombra amenazaba ya con su fatal ley
    a un viejo Afán que mis vértebras ha deshecho;
    triste por perecer bajo el fúnebre techo
    sus alas posó en mí. ¡Ay, sala de carey
     
    y de ébano, capaz de sobornar a un rey,
    la Muerte las guirnaldas de gloria ha contrahecho
    y es mentira tu orgullo para el que satisfecho
    de fe, vive alejado de la equívoca grey!...

  • Tal cual la Eternidad le reintegra y convierte
    se alza el Vate con el hierro desenvainado.
    No pudo comprender su siglo amedrentado
    que en esa extraña voz triunfaba la Muerte.

    Con aquel sobresalto de la Hidra que advierte
    que el Ángel da a los términos un sentido elevado,
    confiesan en voz alta el filtro que han tomado
    en el caudal que alguna fuente sin...

  •   NUNCA

     NI AUN LANZADA EN CIRCUNSTANCIAS

    ETERNAS

      ...

  • Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête,
    En qui vont les péchés d’un peuple, ni creuser
    Dans tes cheveux impurs une triste tempête
    Sous l’incurable ennui que verse mon baiser.

    Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes
    Planant sous les rideaux inconnus du remords,
    Et que tu peux goûter après tes noirs mensonges,
    Toi qui sur le néant...

  • Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête
    En qui vont les péchés d’un peuple, ni creuser
    Dans tes cheveux impurs une triste tempête
    Sous l’incurable ennui que verse mon baiser :
     
    Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes
    Planant sous les rideaux inconnus du remords,
    Et que tu peux goûter après tes noirs mensonges,
    Toi qui sur le...

  • La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs
    Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
    Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
    De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles
    — C’était le jour béni de ton premier baiser.
    Ma songerie aimant à me martyriser
    S’enivrait savamment du parfum de tristesse
    Que même sans regret et sans déboire...

  • La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs,
    Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
    Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
    De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.
    — C’était le jour béni de ton premier baiser.
    Ma songerie aimant à me martyriser
    S’enivrait savamment du parfum de tristesse
    Que même sans regret et sans...

  • La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs,
    Rêvant, l’archet aux doigts dans le calme des fleurs
    Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
    De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.
    — C’était le jour béni de ton premier baiser.
    Ma songerie aimant à me martyriser
    S’enivrait savamment du parfum de tristesse
    Que même sans regret et sans...