O de quelle splendeur brillaient nos jours passés,
Quand un autre soleil échauffait la patrie ;
Quand nos jeunes lauriers, vers le ciel élancés,
Agitaient noblement leur tige refleurie !
Ces grands jours, déjà loin, ne vont plus s’éveiller :
Notre avenir se décolore,
Et le siècle prodigue a jeté dès l’aurore
Tout l’éclat dont il dut...
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Je ne suis plus enfant : trop lents pour mon envie,
Déjà dix-sept printemps ont passé dans ma vie :
Je possède une lyre ; et cependant mes mains
N’en tirent, dès long-temps, que des sons incertains......
Oh ! quand viendra le jour où, libre de sa chaîne,
Mon cœur ne verra plus la gloire, son amour,
Aux songes de la nuit se montrer incertaine,
Pour s’... -
Νὴ ϰαλιμερα, νὴ ωρα ϰαλὶ.
Le matin n'est plus! le soir pas encore!
Pourtant de nos yeux l'éclair a pâli.
Νὴ ϰαλιμερα, νὴ ωρα ϰαλὶ.
Mais le soir vermeil ressemble à l'aurore,
Et la nuit plus tard amène l'oubli ! -
Toi qui répandis tant de gloire
Sur les vivans et sur les morts,
Phare éclatant de la victoire,
Qui long-temps brûlas sur nos bords,
Aux feux de ta vive lumière,
L’homme se rendait immortel !
Pourquoi retomber sur la terre
Quand ton séjour était le ciel ?II
Des héros morts les nobles âmes...
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Dans Sainte-Pélagie,
Sous ce règne élargie,
Où, rêveur et pensif ,
Je vis captif,Pas une herbe ne pousse
Et pas un brin de mousse
Le long des murs grillés
Et frais taillés !Oiseau qui fends l'espace...
Et toi, brise, qui passe
Sur l'étroit horizon
De la prison,Dans votre vol superbe,
Apportez-moi... -
On ne sait pas toujours où va porter la hache,
Et bien des souverains, maladroits ouvriers,
En laissent retomber le coupant sur leurs pieds !
...
Que d'ennuis sur un front la main de Dieu rassemble
Et donne pour racine aux fleurons du bandeau!
Pourquoi mit-il encor ce pénible fardeau
Sur ma tête aux pensées tristes abandonnée,
Et... -
Ah ! sous une feinte allégresse
Ne nous cache pas ta douleur !
Tu plais autant par ta tristesse
Que par ton sourire enchanteur
À travers la vapeur légère
L’Aurore ainsi charme les yeux ;
Et, belle en sa pâle lumière,
La nuit, Phœbé charme les cieux.Qui te voit, muette et pensive,
Seule rêver le long du jour,
Te prend pour... -
IArrête , esprit sublime ! arrête !
Du sort crains de braver les lois !
Dieu qui commande à la tempête
L’agite sur le front des rois ;
Son bras pourra réduire en poudre
Ton laurier, qu’on croit immortel,...
Et tu t’approches de la foudre,
En t’élançant aux champs du ciel.Silence ! La Nuit veille encore ,
Les arrêts du... -
Au milieu de la mer qui sépare deux mondes,
Un rocher presque nu s’élève sur les ondes,
Et son sinistre aspect remplit l’âme de deuil :
C’est là que tant de gloire est par la mort frappée ;
Et l’on y voit un nom, une croix, une épée,…
Tous trois jetés sur un cercueil !Ce nom pourra long-temps résonner dans l’histoire
Car naguère, semblable au... -
— Oh ! quel doux chant m’éveille ?
— Près de ton lit je veille,
Ma fille ! et n’entends rien...
Rendors-toi, c’est chimère !
— J’entends dehors, ma mère,
Un chœur aérien !...— Ta fièvre va renaître.
— Ces chants de la fenêtre
Semblent s’être approchés.
— Dors, pauvre enfant malade,
Qui rêves sérénade...
Les galants...