Arrête ! Ecoute-moi, voyageur. Si tes pas Te portent vers Cypsèle et les rives de l'Hèbre, Cherche le vieil Hyllos et dis-lui qu'il célèbre Un long deuil pour le fils qu'il ne reverra pas.
Ma chair assassinée a servi de repas Aux loups. Le reste gît en ce hallier...
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Au pommeau de l'épée on lit : Calixte Pape. La tiare, les clefs, la barque et le tramail Blasonnent, en reliefs d'un somptueux travail, Le Boeuf héréditaire armoyé sur la chappe.
A la fusée, un Dieu païen, Faune ou Priape, Rit, engainé d'un lierre à graines de...
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Hujus nam domini colunt me Deumque salutant. CATULLE.
Respecte, ô Voyageur, si tu crains ma colère, Cet humble toit de joncs tressés et de glaïeul. Là, parmi ses enfants, vit un robuste aïeul ; C'est le maître du clos et de la source claire.
Et c'est...
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Mieux qu'aucun maître inscrit au livre de maîtrise, Qu'il ait nom Ruyz, Arphé, Ximeniz, Becerril, J'ai serti le rubis, la perle et le béryl, Tordu l'anse d'un vase et martelé sa frise.
Dans l'argent, sur l'émail où le paillon s'irise, J'ai peint et j'ai sculpté...
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Le ciel est clair. La barque a glissé sur les sables. Les vergers sont fleuris et le givre argentin N'irise plus les prés au soleil du matin. Les boeufs et le bouvier désertent les étables.
Tout renaît. Mais la Mort et ses funèbres fables Nous pressent, et,...
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Las de poursuivre en vain l'Ophir insaisissable, Tu fondas, en un pli de ce golfe enchanté Où l'étendard royal par tes mains fut planté, Une Carthage neuve au pays de la Fable.
Tu voulais que ton nom ne fût point périssable, Et tu crus l'avoir bien pour...
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Olim truncus eram ficulnus. HORACE.
A Paul Arène.
N'approche pas ! Va-t'en ! Passe au large, Étranger ! Insidieux pillard, tu voudrais, j'imagine, Dérober les raisins, l'olive ou l'aubergine Que le soleil mûrit à l'ombre du verger ?
J'y...
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A Emmanuel Lansyer.
Il a compris la race antique aux yeux pensifs Qui foule le sol dur de la terre bretonne, La lande rase, rose et grise et monotone Où croulent les manoirs sous le lierre et les ifs.
Des hauts talus plantés de hêtres convulsifs, Il...
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L'ivoire est ciselé d'une main fine et telle Que l'on voit les forêts de Colchide et Jason Et Médée aux grands yeux magiques. La Toison Repose, étincelante, au sommet d'une stèle.
Auprès d'eux est couché le Nil, source immortelle Des fleuves, et, plus loin, ivres...
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La mousse fut pieuse en fermant ses yeux mornes ; Car, dans ce bois inculte, il chercherait en vain La Vierge qui versait le lait pur et le vin Sur la terre au beau nom dont il marqua les bornes.
Aujourd'hui le houblon, le lierre et les viornes Qui s'enroulent...
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