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    À Leconte de Lisle.

    Quel est le but de tant d’ennuis ?
    Nous vivons fiévreux, haletants,
    Sans jouir des fleurs au printemps,
             Du calme des nuits.

    Pourquoi ces pénibles apprêts,
    Ces labeurs que le doute froid
    Traverse, où nous trouvons l’effroi ?
             Pour mourir après ?

    Mais non. L’éternelle beauté...

  • Comme la vie est faite ! et que le train du monde
    Nous pousse aveuglément en des chemins divers !
    Pareil au Juif maudit, l’un, par tout l’univers,
    Promène sans repos sa course vagabonde ;

    L’autre, vrai docteur Faust, baigné d’ombre profonde,
    Auprès de sa croisée étroite, à carreaux verts,
    Poursuit de son fauteuil quelques rêves amers,
    Et dans l’âme...