• Élégie

    Mes chers amis, quand je mourrai,
    Plantez un saule au cimetière.
    J'aime son feuillage éploré ;
    La pâleur m'en est douce et chère,
    Et son ombre sera légère
    À la terre où je dormirai.

    Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ;
    Elle penchait la tête, et sur son clavecin
    Laissait, tout en rêvant, flotter sa blanche...