•  
    Ces rout’ à tas d’cailloux où des beaux ch’vaux d’calèches
    S’rencontr’ avec des ân’, des perch’rons, des mulets,
    Où pass’ carriol’, patach’, tap’-culs, cabriolets
    Att’lés d’bidets pansus quand c’est pas d’ross’ ben sèches,

    Pour moi, c’est des ch’mins d’vill’, censément comm’ des rues
    Qui s’allong’raient sans fin et n’auraient pas d’pavés,
    Et tout c’...

  •  
    Voilà ce que me dit en reniflant sa prise
    Le bon vieux laboureur, guêtré de toile grise,
    Assis sur un des bras de sa charrue, ayant
    Le visage en regard du soleil rougeoyant :

    « Ces pauv’ bêt’ d’animaux n’comprenn’ pas q’la parole.
    T’nez ! j’avais deux bœufs noirs !… Pour labourer un champ ?
    C’était pas d’leur causer ; non ! leur fallait du chant...