Vers le sombre minuit, tandis que fatigué
J’étais à méditer sur maint volume rare
Pour tout autre que moi dans l’oubli relégué,
Pendant que je plongeais dans un rêve bizarre,
Il se fit tout à coup comme un tapotement
De quelqu’un qui viendrait frapper tout doucement
Chez moi. Je dis alors, bâillant, d’une voix morte :
« C’est quelque visiteur – oui –...
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J’aimais ses cheveux noirs comme des fils de jais
Et toujours parfumés d’une exquise pommade,
Et dans ces lacs d’ébène où parfois je plongeais
S’assoupissait toujours ma luxure nomade.Une âme, un souffle, un cœur, vivaient dans ces cheveux,
Puisqu’ils étaient songeurs, animés et sensibles.
Moi, le voyant, j’ai lu de bizarres aveux
Dans le miroitement... -
Hugo ! monde farouche ! Etna de poésie !
Pour l’éteindre, la mer n’aurait pas assez d’eau.
Prodigieux contraste ! immense fantaisie !
Créant Esméralda près de Quasimodo !…Hugo ! c’est le clairon gigantesque qui sonne
La fanfare du droit et de la liberté !
Et ses vers, blancs chevaux que l’art caparaçonne,
Galopent dans la nuit du rêve...