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    Heureux l’homme qui voue en sa pensée austère
    Un temple intérieur à l’éternel mystère
    Et grave comme un prêtre, humble comme un enfant,
    Ignore, cherche, espère, et médite, et défend
    La porte de son âme aux amours illusoires !
    Heureux qui se réveille et sort des cités noires
    Comme un soldat des camps, comme un marin des...