• 0 ma si fragile compagne,
    Puisque nous souffrons à Paris,
    Envolons-nous dans la campagne
    Au milieu des gazons fleuris.

    Loin, bien loin des foules humaines,
    Où grouillent tant de c?urs bourbeux,
    Allons passer quelques semaines
    Chez les peupliers et les boeufs.

    Fuyons les viles courtisanes
    Aux flancs de marbre, aux doigts crochus,...

  • Fuyons, Dilliers, fuyons cette cruelle terre,
    Fuyons ce bord avare et ce peuple inhumain,
    Que des dieux irrités la vengeresse main
    Ne nous accable encor sous un même tonnerre.

    Mars est désenchaîné, le temple de la guerre
    Est ouvert à ce coup, le grand prêtre romain
    Veut foudroyer là-bas l'hérétique Germain
    Et l'Espagnol marran, ennemis de saint Pierre...