Pareille en ton caprice aux reines d’Orient,
Bizarre déité, qui fais en souriant
Mourir ceux qui venaient de s’enivrer la tête
Aux parfums de ton corps, à la brûlante fête
Que leur donnaient tes seins d’où ruisselait l’amour :
— Reine, malgré la mort, quand apparaît le jour,
Malgré ta cruauté tranquille, et les mensonges
De tes bras repliés pour...
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Nature au coeur profond sur qui les cieux reposent,
Nul n'aura comme moi si chaudement aimé
La lumière des jours et la douceur des choses,
L'eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,
Je me suis appuyée à la beauté du monde
Et j'ai tenu l'odeur des... -
Nature, laisse-moi me mêler à ta fange,
M'enfoncer dans la terre où la racine mange,
Où la sève montante est pareille à mon sang.
Je suis comme ton monde où fauche le croissant
Et sous le baiser dru du soleil qui ruisselle,
J'ai le frisson luisant de ton herbe nouvelle.
Tes oiseaux sont éclos dans le nid de mon coeur,
J'ai dans la chair le goût précis...