Muses, that sing Love’s sensual empirie,
And lovers kindling your enragèd fires
At Cupid’s bonfires burning in the eye,
Blown with the empty breath of vain desires;
You, that prefer the painted cabinet
Before the wealthy jewels it doth store ye,
That all your joys in dying figures set,
And stain the living substance of your glory;...
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A Dieu vous dy, Muses Aoniennes,
Vos musemens m'ont par trop arresté.
Vos beaux guerdons sont-ce pas pauvreté,
Langueur, soucy, ennuys, travaux et peines 7
Et puis vantez vos eaux Pegasiennes !
Puis promettez une immortalité !
A Dieu, à Dieu : je n'ay que trop esté
Repeu du vent de vos promesses vaines.
Las ! qu'ay je dit ? ô Muses, revenez... -
Muses, adieu, et votre chant jazard !
Adieu Phoebus, et ma fière déesse !
Livres, adieu, adieu la tourbe espesse
De mes amys, adieu tout jeu mignard !
Adieu guiterre, adieu luth babillard,
Toute harmonie et tout son de liesse,
Gemmes, parfums, et toute gentillesse,
Tout lieu hanté, tout ombrage à l'écart !
Ainsy la mort, par une blanche voye...