• Le silence déjà funèbre d’une moire
    Dispose plus qu’un pli seul sur le mobilier
    Que doit un tassement du principal pilier
    Précipiter avec le manque de mémoire.

    Notre si vieil ébat triomphal du grimoire,
    Hiéroglyphes dont s’exalte le millier
    A propager de l’aile un frisson familier !
    Enfouissez-le moi plutôt dans une armoire.

    Du souriant fracas...

  • Le silence déja funèbre d’une moire
    Dispose plus qu’un pli seul sur le mobilier
    Que doit un tassement du principal pilier
    Précipiter avec le manque de mémoire.

    Notre si vieil ébat triomphal du grimoire,
    Hiéroglyphes dont s’exalte le millier
    À propager de l’aile un frisson familier !
    Enfouissez-le-moi plutôt dans une armoire.

    Du souriant fracas...

  • L'onde tremble comme une moire
    De ténèbre à travers la nuit,
    L'onde profonde, sourde et noire,
    Où tout à coup la lune luit.

    Du fond des eaux la lune attire
    De pâles, longues, frêles fleurs,
    Qui montent, s'ouvrent et se mirent
    Dans son impalpable splendeur.

    Mystérieusement écloses,
    Comme un mortel pressentiment,
    Dans l'onde...

  • Dispose plus qu'un pli seul sur le mobilier
    Que doit un tassement du principal pilier
    Précipiter avec le manque de mémoire.

    Notre si vieil ébat triomphal du grimoire,
    Hiéroglyphes dont s'exalte le millier
    A propager de l'aile un frisson familier !
    Enfouissez-le-moi plutôt dans une armoire.

    Du souriant fracas originel haï
    Entre elles de...

  • A Jean Cocteau.

    Afin de me couvrir de fourrure et de moire
    Sans de ses larges yeux renverser l'encre noire
    Tel un sylphe au plafond, tel sur la neige un ski
    Jean sauta sur la table auprès de Nijinsky.
    C'était dans un salon purpurin de Larue
    Dont l'or, d'un goût douteux, jamais ne se voila.
    La barbe d'un docteur blanditieuse et drue
    Déclarait...