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    Pour m’isoler un temps de l’angoisse hautaine,
    Mère, dont rien n’a su tarir le cœur aimant,
    Prends-moi sur tes genoux, berce-moi doucement,
    Comme aux jours lumineux de l’enfance lointaine.

    Roule, roule mon front las et décoloré
    Entre les seins bénis qui m’ont versé la vie,
    Et, pour me délivrer du mal et de l’envie,
    Mets-y les frais baisers...