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    DANS la forêt que l’hiver navre
    J’allais silencieux et seul ;
    La lèvre était comme un cadavre
    Où la neige jette un linceul.

    Les dernières feuilles froissées
    Couraient sur le sol sans gazons
    Et, sur le deuil de mes pensées.
    Planait le deuil des horizons.

    Les grands arbres jaunes de mousse
    Pleuraient sur les lis défleuris.
    La...