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    À Ernest Christophe.

    Les braves dorment bien dans cette immense plains.
    Pas de saules pleureurs, pas de mornes cyprès...
    Ce n’est qu’un terrain vague où vient la.marjolaine,
    La bruyère et l’ajonc. — Mais là, cent ans après,
    Filant à pas songeurs leur quenouille de laine,
    Les filles du Pays, d’un long regard pieux,
    Salueront le champ...

  • En icelle valée oyoit on grant sons
    de tabours, trompes et naquerres.
    MANDEVILLE.

    Or ilz sont mortz, Diex ayt leurs ames.
    Quant est des cors, ils sont pourryz.
    Le Grand Testament de Villon.

    De dars i ot grant lanceis
    Et de pierres grand jeteis
    Et de lances grand bouteis
    Et d’espées grand capleis....