• Dans cette mascarade immense des vivants
    Nul ne parle à son gré ni ne marche à sa guise ;
    Faite pour révéler, la parole déguise,
    Et la face n'est plus qu'un masque aux traits savants.

    Mais vient l'heure où le corps, infidèle ministre,
    Ne prête plus son geste à l'âme éparse au loin,
    Et, tombant tout à coup dans un repos sinistre,
    Cesse d'être complice et...

  • On voit dans les sombres écoles
    Des petits qui pleurent toujours ;
    Les autres font leurs cabrioles,
    Eux, ils restent au fond des cours.

    Leurs blouses sont très bien tirées,
    Leurs pantalons en bon état,
    Leurs chaussures toujours cirées ;
    Ils ont l'air sage et délicat.

    Les forts les appellent des filles,
    Et les malins des innocents :
    ...