• Du temps que je vivais à mes frères pareil
    Et comme eux ignorant d'un sort meilleur ou pire,
    Les monts Thessaliens étaient mon vague empire
    Et leurs torrents glacés lavaient mon poil vermeil.

    Tel j'ai grandi, beau, libre, heureux, sous le soleil ;
    Seule, éparse dans l'air que ma narine aspire,
    La chaleureuse odeur des cavales d'Epire
    Inquiétait parfois...