• Dans ce vallon sauvage où César t'exila,
    Sur la roche moussue, au chemin d'Ardiège,
    Penchant ton front qu'argente une précoce neige,
    Chaque soir, à pas lents, tu viens t'accouder là.

    Tu revois ta jeunesse et ta chère villa
    Et le Flamine rouge avec son blanc cortège ;
    Et pour que le regret du sol Latin s'allège,
    Tu regardes le ciel, triste Sabinula...