Je suis la riante couronne,
Le voile frais et parfumé
Dont le front des bois s’environne
Aux rayons du soleil de mai.
Je suis la verte chevelure
Qui, sur les branchages mouvants,
Se joue, ondoyante parure,
Aux caprices ailés des vents
Avec moins de charme et de grâce
Flottent, sur un cou virginal,
Les longues tresses où s’enlace...