D’un poëte aimé j’ai fermé le tome,
Et pensif je songe à toi, mon ami ;
Car le souvenir, gracieux fantôme,
Hante bien souvent mon cœur endormi.
Je pense au passé, beaux jours de jeunesse
Des illusions âge décevant,
Songe passager, temps de folle ivresse,
Flot ne poudre d’or qu’emporte le vent.
Nous avions pour nid la même mansarde ;...