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    Ainsi qu’un malheureux, le corps frileux et gourd,
    Tâche de se chauffer en soufflant sur des braises,
    L’amer couchant d’octobre, au lointain du faubourg,
    A fait flamboyer ses fournaises.

    Dans les squelettes noirs des arbres nus et droits,
    Le vent du soir, tout bas, parle d’une voix rauque ;
    Un archipel d’îlots couleur de feu, mais froids,
    ...

  • Le crépuscule est triste et doux comme un adieu.
    A l'orient déjà, dans le ciel sombre et bleu
    Où lentement la nuit qui monte étend ses voiles,
    De timides clartés, vagues espoirs d'étoiles,
    Contemplent l'occident clair encore, y cherchant
    Le rose souvenir d'un beau soleil couchant.
    Le vent du soir se tait. Nulle feuille ne tremble,
    Même dans le frisson...