N’ont poings et mains que pour garder ou prendre ;
L’âpre janvier, avec sa neige et ses glaçons,
Règne en leur cœur et les travaille,
Mordant leur être inculte et ses broussailles,
À fond.
...
N’ont poings et mains que pour garder ou prendre ;
L’âpre janvier, avec sa neige et ses glaçons,
Règne en leur cœur et les travaille,
Mordant leur être inculte et ses broussailles,
À fond.
...
Mon cœur qui choit, mais se relève
S’est élancé d’un bond puissant
Vers un futur éblouissant
Tel que le veut créer mon rêve.
Je sais ce qu’il m’en faut bannir :
Bonheur trop sûr...
Quand le valet chassé,
Le regard fou, le cœur cassé,
De la ferme sortit,
Subitement,
La fermière rendit l’esprit.
À la morte qui tant aima
Le valet blond et leur serment,
On vacarma des funérailles,
Le soir,
Avec, autour du catafalque noir,
De grands cierges et des ferrailles
Quand le valet chassé,...
Dans une baie, au bord des dunes,
Qui s’étendent, de lieue en lieue,
Voici jouant avec la lune,
La fée aux deux mains bleues.
Comme d’un panier d’or,
La lune tombe au fond de l’eau
Et s’éparpille
En ronds qui brillent ;
La lune et tout le grand ciel d’or
Tombent et roulent vers leur mort,
Au fond de l’eau profonde...
La joie
Des yeux qui voient
S’emplir, jusques aux bords,
Les hanaps d’or
Illuminait tous les visages ;
On se sentait unis ; on se rêvait vainqueurs.
La bonne et joviale humeur
Passait...
Des yeux qui voient
S’emplir, jusques aux bords,
Les hanaps d’or,
Illuminait tous les visages ;
On se sentait unis ; on se rêvait vainqueurs.
La...
La mer s’est retirée enfin, comme à regret.
Un pays rude émerge avec ses terres basses
Et s’enfle et vit — tandis qu’aux horizons se tasse
La multitudinaire et compacte forêt.
Avec ses murs couleur de...
C’est un bazar, au bout des faubourgs rouges :
Étalages bondés, éventaires ventrus.
Tumulte et cris brandis, gestes bourrus et crus,
Et lettres d’or, qui soudain bougent,
En torsades, sur la façade.
Chaque matin, on vend, en ce bazar,
Parmi les épices, les fards
Et les drogues omnipotentes,
À bon marché, pour quelques sous,...
Tu rehausses les champs, les prés et les villages,
Ô mois des beaux nuages,
Septembre !
La croupe des chevaux et le soc des charrues,
Et le gars lent qui les conduit, par les labours,
Sous la haute splendeur de la lumière accrue,
Groupent l’accord plus clair de leurs mouvements...
À l’orient du pré, dans le sol rêche
Est là, pour à toujours, qui grelotte, la bêche
Lamentable et nue ;
Sous le ciel sec, la terre sèche ;
Et rien, sinon la maigre bêche,
Latte de bois mort, latte de bois nu.
— Fais une croix sur le sol jaune
Avec la longue main,
Toi...