Je vis dans la nuée un clairon monstrueux.
Et ce clairon semblait, au seuil profond des cieux,
Calme, attendre le souffle immense de l’archange.
Ce qui jamais ne meurt, ce qui jamais ne change,
L’entourait. À travers un frisson, on sentait
Que ce buccin fatal, qui rêve et qui se tait,
Quelque part, dans l’endroit où l’on crée, où l’on sème,
Avait...