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    Au plus creux du ravin où l’ombre et le soleil
    Alternent leurs baisers sur la roche et sur l’arbre,
    La rivière immobile et nette comme un marbre
    S’enivre de stupeur, de rêve et de sommeil.

    Plus d’un oiseau, dardant l’éclair de son plumage,
    La brûle dans son vol, ami des nénuphars ;
    Et le monde muet des papillons blafards
    Y vient mirer sa frêle...