Argile toujours vierge, inburinable airain, Magicien masqué plus tyran que la femme, Art ! Terrible envoûteur qui martyrise l'âme, Railleur mystérieux de l'esprit pèlerin !
Il n'est pas de poète insoumis à ton frein Et tous ceux dont la gloire ici-bas te...
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Fuis l'étang du mauvais pas, Crains l'ogre qu'on y soupçonne, Gare au monstre du trépas !
On dit qu'il fit ses repas Maintes fois d'une personne... Fuis l'étang du mauvais pas !
Crois-moi ! tiens ! entends ce glas ! C'est comme un avis qui sonne...
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Les nuages traînant leurs blocs Autour du soleil qui les troue, On voit reflamboyer la roue Du moulin bâti dans les rocs.
Et la chose monstre qui tourne Noire, en son clair rutilement, Bat des mousses de diamant Dans la ruelle où l'eau s'enfourne....
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Vertigineux géant du désert qu'il écrase, La tête dans l'azur et le pied dans la mer, Le mont découpe, ardent, sous le dôme de l'air, Son farouche horizon de chaos en extase.
Le vide où, par instants, des vents de feu circulent, Tend son gouffre comblé par son...
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Ses rires grands ouverts qui si crânement mordent Sur le fond taciturne et murmurant des prés, Sont métalliques, frais, liquides, susurrés, Aux pépiements d'oiseaux ressemblent et s'accordent.
Excités par la danse, ils se gonflent, débordent En cascades de cris...
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Rondement, Mathurin Mène dans sa carriole La Dame qui s'affole De filer d'un tel train.
Elle crie au trépas ! Le vieux dit : " Not' maîtresse, N'soyez point en détresse Puisque moi j'y suis pas.
Si y'avait du danger Vous m'verriez m...
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Gloire à cette rencontre, en ces fonds de la Marche, Surgissant, après tant de tours et contremarches, D'une châtaigneraie, immense, en vétusté, Comblant tout un ravin de son énormité !
Vivent ces châtaigniers, monstres et patriarches, Lugubres frères noirs en...
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Sur l'eau d'un vitreux mat, vert bouteille foncé, Des ronds, comme au compas, sont tracés par la pluie, Chacun d'eux, forme frêle à l'instant même enfuie, Étant par un semblable aussitôt remplacé.
Et puis, ce ne sont plus que des ombres de cercle, Des fantômes de...
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Au fil de l'eau coulant sans bruit, Triste et beau comme un vieux monarque, Perche en main, débout dans sa barque, Le pêcheur aspirait la nuit.
Son extase mal contenue Rivait, pleins de larmes, ses yeux Au grand miroir mystérieux Où tremblait l'...
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Il n'a que sa chemise écrue et sa culotte Pour tout costume. Il porte un bonnet de coton. Tel il rôde, faisant mouliner son bâton. Promenant l'ébahi de son regard qui flotte.
Barbu, gras et rougeaud, il montre ses dents blanches, Son poitrail tout velu comme...
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