Renversé doucement dans les bras de Thaïs,
Le front ceint d’un léger nuage,
Je lui disois : lorsque tu me souris,
Peut-être sur ma tête il s’élève un orage.
Que pense-t-on de mes écrits ?
Je dois aimer mes vers, puisqu’ils sont ton ouvrage.
Occuperai-je les cent voix
De la vagabonde déesse ?
À ses faveurs pour obtenir des droits,
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Nos jardins orgueilleux dédaignent la culture
De vos chastes attraits naïves fleurs des champs,
Enfants trouvés de la nature !
Mais vous êtes pour moi des objets ravissante ;
Par vous je me retrouve aux étés du jeune âge,
Quand simple bouton d’or, paquerette sauvage,
Plus que l’or et l’argent éblouissaient mes sens.Vous créez pour mon cœur...