• Les plaines de la mer, immobiles et nues,
    Coupent d'un long trait d'or la profondeur des nues.
    Seul, un rose brouillard, attardé dans les cieux,
    Se tord languissamment comme un grêle reptile
    Au faîte dentelé des monts silencieux.
    Un souffle lent, chargé d'une ivresse subtile,
    Nage sur la savane et les versants moussus
    Où les taureaux aux poils lustrés, aux...