Soir de juillet torride et sec.
Serrant le bois sonore au...

Le menuisier du vieux savoir
Fait des cercles et des carrés,
Tenacement, pour démontrer
Comment l’âme doit concevoir
Les lois indubitables et fécondes
Qui sont la règle et la clarté du monde

À son enseigne, au coin du bourg, là-bas,
...

MES YEUX

Oui, tout s’exaltera et fleurira encore
Sans que manque une rose aux jardins de l’aurore
Ou que s’éteigne un astre aux terrasses des cieux ;
Oui, tout rajeunira sous le vent merveilleux
...

À cinq, à dix, à vingt sur les éteules,

Comme autant de hameaux
Nouveaux
Autour des bourgs et des villages,
S’éparpillent les meules.

La route,
Où trimballent les attelages,
Où les rouliers, la pipe aux dents,
...

La plaine, au fond des soirs, s’est allumée,
Et les tocsins cassent leurs bonds de sons,
Aux quatre murs de l’horizon.

— Une meule qui brûle ! —

Par les sillages des chemins, la foule,
Par les sillages des villages, la foule houle
Et dans...

 
Comme des tentes pour les blés
...

Le vieux meunier du moulin noir,
On l’enterra, l’hiver, un soir
De froid rugueux, de bise aiguë
En un terrain de cendre et de ciguës.

Le jour dardait sa clarté fausse
Sur la bêche du fossoyeur ;
Un chien errait près de la fosse,
L’...

Quand Buonarotti dans la Sixtine entra,
Il demeura
Comme aux écoutes,
Puis son œil mesura la hauteur de...


...

Si vif luit le caillou qu’on dirait des sardoines ;

L’été touffu s’enchevêtre dans les fourrés ;
La fleur écoute, au bord des longs chemins dorés,
La fragile chanson du vent dans les avoines.

On coupe, à tour de bras,
Les...