• Vous ne connaissez pas les molles rêveries
    Où l’âme se complaît et s’arrête longtemps,
    De même que l’abeille, en un soir de printemps,
    Sur quelque bouton d’or, étoile des prairies ;

    Vous ne connaissez pas cet inquiet désir
    Qui fait rougir souvent une joue ingénue,
    Ce besoin d’habiter une sphère inconnue,
    D’embrasser un fantôme impossible à saisir,...