Enfant, pâle embryon, toi qui dors dans les eaux
Comme un petit dieu mort dans un cercueil de verre.
Tu goûtes maintenant l'existence légère
Du poisson qui somnole au-dessous des roseaux.
Tu vis comme la plante, et ton inconscience
Est un lis entr'ouvert qui n'...
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Peut-être serai-je plus gaie |
Je t'ai écrit au clair de lune |
Ô mon fils, je tiendrai ta tête dans ma main, |
Souvent le coeur qu'on croyait mort |
Levons-nous, le jour bleu colle son front aux vitres, |
Dans la pelouse endormie |
L'enchantement lunaire endormant la vallée |
Que je repose en toi, mon beau logis d'amour, |
Notre maison est seule au creux de la montagne |