A Eric de Haulleville
Pour veiller ce soir d'hiver
Verse le thé, plus amer
Et violent que le fer,
Où est le plaisir des sages.
Tu te penches sur ce thé
Tu y cherches la santé
Les vertus, la vérité
D'une eau vive et sans nuages.
Or...
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A la limite de la lumière et de l'ombre |
Entre deux heures du matin |
Je ne suis pas parti |
Ô douleur chevelue adossée au comptoir |
On meurt dans la pluie. |
Sortons. J'ai entendu des Dryades profondes, |
Les rues et les verres vides |
Le sable et les arbres jouaient |
Pas plus que montagnes de glace |