Toc toc ! — L’homme prêtant l’oreille,
Hache en main, guettant scélérat,
Dit : « Qu’est là ? — Moi ! » La vieille entra…
D’un coup, il abattit la vieille.

Depuis, hanté par les alarmes,
Il s’enfermait dans sa maison.
Toc toc ! — L’homme, avec un...

 
Au milieu d’un tunnel profond comme le vide,
Où l’horreur et la nuit pendent leurs attirails,
Une femme, tordant sa nudité livide,
Est couchée en travers sur les terribles rails.

La voûte et les murs froids, pleins de larmes funèbres,
Écoutent s’étouffer de...

 
La Justice tardant à faire la levée
Du cadavre lardé de coups,
Les gendarmes, là-bas, mangent sur leurs genoux,
...

 
À l’aube, à l’heure exquise où l’âme du sureau
Baise au bord des marais la tristesse du saule,
Jeanne, pieds et bras nus, l’aiguillon sur l’épaule,
Conduit par le chemin sa génisse au taureau.

Compagnonnage errant de placides femelles,
Plantureuses Vénus de...

Tombé, le vagabond qui rampe avec effort,
S’arrête et gît, agonisant
Dans de la boue,
...

 
C’est au fond d’un ravin fantastique et superbe
Où maint rocher lépreux penche et dresse le front :
Une espèce de puits gigantesquement rond
Dont l’eau n’aurait servi qu’à faire pousser l’herbe.

Là, le mystère ému déployant ses deux ailes
Fantomatise l’air...

 
La Ventouse bâille et sourit,
Toujours neuve et toujours masquée
Pour notre œil fou, sage ou contrit ;
Corolle aspireuse, et braquée
Sur notre sang qui la fleurit.

Elle nous tente et nous flétrit
De son haleine âcre et musquée,
Puis, bientôt,...

Le petit ver luisant dans l’herbe
S’allume cette fois encor
À la même place ! Le cor
Pleure au loin ; la nuit est superbe.

Au doux âge où l’on est imberbe,
Je l’admirais comme un trésor.
— Le petit ver luisant dans l’herbe
S’allume cette fois encor....

Le cadavre du grand cheval
Traîné par deux bœufs, dans la nuit,
Racle et bat les pierres du val,
Épine et broussaille après lui.

Roide, en ce bas-fond sépulcral,
Va squelette, d’horreur enduit,
Le cadavre du grand cheval
Traîné par deux bœufs, dans la...

« C’que c’est ! j’me s’rais pas cru r’mariable…
Et v’là que j’trouve un aut’ parti !
D’avec moi l’diable était parti :
Faut que j’me r’mette avec le Diable !

Content d’êt’ plus qu’un, je me r’double.
J’étais dans la paix, je m’retrouble.
D’humeur et d’facons...