Passants, je me souviens du crépuscule vert
Où glissent lentement les ombres sous-marines,
Où les algues de jade au calice entr’ouvert
Étreignent de leurs bras fluides les ruines
Des vaisseaux autrefois pesants d’ivoire et d’or.
Je me...
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Oh ! qui dira jamais, conque fine et nacrée,
Dans combien d’océans, pendant combien d’hivers,
Tu supportas, au choc enflammé des éclairs,
L’assaut tumultueux de la haute marée !Maintenant, sous le ciel, parmi les fucus verts,
Tu t’es fait un doux lit dans l’arène dorée.
Mais ton espoir est vain. Longue et désespérée,
En toi pleure à jamais la voix...