Contente-toi d'un point : Tu es, je n'en mens point, Trop chaude à la curée ; Un coup suffit, la nuit, L'ordinaire qui suit Est toujours de durée.
De reins faibles je suis, Relever je ne puis : Un cheval de bon être, Qui au montoir se plaît,...
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C'était un très-au vent d'octobre paysage, Que découpe, aujourd'hui dimanche, la fenêtre, Avec sa jalousie en travers, hors d'usage, Où sèche, depuis quand ! une paire de guêtres Tachant de deux mals blancs ce glabre paysage.
Un couchant mal bâti suppurant du...
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Dans un album, Mourait fossile Un geranium Cueilli aux Iles.
Un fin Jongleur En vieil ivoire Raillait la fleur Et ses histoires....
- " Un requiem ! " Demandait-elle. - "Vous n'aurez rien " Mademoiselle ! "....
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Vision sombre ! un peuple en assassine un autre.
Et la même origine, ô Saxons, est la nôtre ! Et nous sommes sortis du même flanc profond ! La Germanie avec la Gaule se confond Dans cette antique Europe où s'ébauche l'histoire. Croître ensemble, ce fut...
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Comment, disaient-ils, Avec nos nacelles, Fuir les alguazils ? - Ramez, disaient-elles.
Comment, disaient-ils, Oublier querelles. Misère et périls ? - Dormez, disaient-elles.
Comment, disaient-ils, Enchanter les belles Sans philtres...
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Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose Que de rêver sous l'arbre où le ramier se pose ; Les chars passent, j'entends grincer les durs essieux ;
Quand les filles s'en vont laver à la fontaine, Elles prêtent l'oreille à ma chanson lointaine, Et moi je reste au...
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Jamais elle ne raille, Étant un calme esprit ; Mais toujours elle rit. - Voici des brins de mousse avec des brins de paille ; Fauvette des roseaux, Fais ton nid sur les eaux.
Quand sous la clarté douce Qui sort de tes beaux yeux, On passe, on...
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On y revient ; il faut y revenir moi-même. Ce qu'on attaque en moi, c'est mon temps, et je l'aime. Certe, on me laisserait en paix, passant obscur, Si je ne contenais, atome de l'azur, Un peu du grand rayon dont notre époque est faite.
Hier le citoyen, aujourd...
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L'aube naît, et ta porte est close ! Ma belle, pourquoi sommeiller ? A l'heure où s'éveille la rose Ne vas-tu pas te réveiller ?
Ô ma charmante, Ecoute ici L'amant qui chante Et pleure aussi !
Tout frappe à ta porte bénie. L'aurore...
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Viens, mon George. Ah ! les fils de nos fils nous enchantent, Ce sont de jeunes voix matinales qui chantent. Ils sont dans nos logis lugubres le retour Des roses, du printemps, de la vie et du jour ! Leur rire nous attire une larme aux paupières Et de notre vieux...
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