L’ombre noyait les bois. C’était un soir antique.
Les dieux puissants vaincus par le Dieu pathétique
Après mille ans d’Olympe avaient quitté la terre,
Et la syrinx pleurait dans Tempé solitaire.
Sur la mer en émoi, vers l’orient mystique,
Une aube se levait. Pleins de souffles étranges
Les chênes remuaient des branches prophétiques,
Et les grands lys...