« POUR toujours ! » me dis-tu, le front sur mon épaule.
Cependant nous serons séparés, c’est le sort.
L’un de nous le premier sera pris par la mort
Et s’en ira dormir sous l’if ou sous le saule.
Vingt fois, les vieux marins qui flânent sur le môle
Ont vu, tout pavoisé, ce brick rentrer au port ;
Puis, un jour, le navire est parti...