Gens de l’hospice, entrez en danse,
La vieille mort part en vacances.
Voici venir le riche été
Vous jetant l’or de sa santé...
Voici venir le riche été |
LES PETITS VIEUXEn mon...
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Son grand cœur orageux tonnait en ses paroles Il n’importait que l’hyperbole |
Voici le banc de bois, près des roses trémières,
Où le soleil, par les après-midi légers, Il est luisant et vieux ; il semble las ; |
— Par quels chemins de gloire et de martyre, — Je sais le cœur humain depuis qu’il s’est tordu, |
Le vieux mur est usé et ploie ainsi qu’un homme ;
Jadis il se chargeait d’un poids rouge de pommes : |
Tant de soupçons griffus leur entaillent l’esprit,
Qu’ils ne croient jamais d’emblée Ils vivent lents, muets, compliqués et retors, |
En sarrau bleu, en jupon noir, Ils ont, à deux, cent cinquante ans ; |
L'hiver, les chênes lourds et vieux, les chênes tors, |
Dans les bouges fumeux où pendent des jambons, |