• Nouveau cultivateur, armé d'un aiguillon,
    L'Amour guide le soc et trace le sillon ;
    Il presse sous le joug les taureaux qu'il enchaîne.
    Son bras porte le grain qu'il sème dans la plaine.
    Levant le front, il crie au monarque des dieux :
    " Toi, mûris mes moissons, de peur que loin des cieux
    Au joug d'Europe encor ma vengeance puissante
    Ne te fasse courber ta...

  • Ah ! prends un coeur humain, laboureur trop avide.
    Lorsque d'un pas tremblant l'indigence timide
    De tes larges moissons vient, le regard confus,
    Recueillir après toi les restes superflus,
    Souviens-toi que Cybèle est la mère commune.
    Laisse la probité que trahit la fortune,
    Comme l'oiseau du ciel, se nourrir à tes pieds
    De quelques grains épars sur la terre...